L’email spoofing est un fléau pour les entreprises : des cybercriminels exploitent votre adresse pour envoyer des emails frauduleux, mettant en péril votre réputation et la confiance de vos clients. Ce risque n’est pas une fatalité. En tant qu’experts, nous savons que la clé réside dans une approche proactive : SPF, DKIM et DMARC sont indispensables pour authentifier vos emails et bloquer les tentatives d’usurpation. Des outils comme Validity Everest et EasyDMARC permettent une surveillance continue et une détection en temps réel. Mais la technique ne fait pas tout : sensibiliser vos équipes et anticiper les menaces renforcent durablement votre protection. Et si une attaque survient, une gestion rapide et transparente fait toute la différence. Chez MO&JO, nous vous aidons à sécuriser votre messagerie et à protéger ce qui compte le plus : votre image et la confiance de vos clients.
Imaginez un client qui reçoit un email “urgent” signé de votre entreprise… sauf que vous n’en êtes pas l’auteur. L’email spoofing, ou usurpation d’adresse email, permet à un spammeur d’envoyer un message en faisant croire qu’il vient d’une source de confiance. Résultat : la victime ouvre, clique, répond et parfois, c’est déjà trop tard.
Quand vos prospects reçoivent des emails frauduleux “signés” de votre domaine, leur confiance s’effondre parfois de manière irréversible.
Chez MO&JO, agence emailing, nous vous accompagnons dans la mise en place de solutions efficaces contre l’email spoofing : configuration des bons protocoles, surveillance de domaine et de la réputation.
Notre mission : renforcer la légitimité de vos communications et préserver la réputation de votre marque.
En Bref
- Qu’est-ce que l’email spoofing ? L’email spoofing est une technique qui consiste à falsifier l’adresse expéditeur d’un email pour faire croire qu’il vient d’une source légitime.
- Pourquoi l’usurpation d’adresse email est-elle dangereuse ? Elle peut entraîner une perte de confiance, nuire à la réputation de l’entreprise et exposer les destinataires à des arnaques ou malwares.
- Comment protéger son domaine contre l’email spoofing ? En mettant en place les protocoles SPF, DKIM et DMARC, et en surveillant régulièrement les rapports d’activité de votre domaine.
- Quels outils pour détecter le spoofing d’adresse email ? Les plus efficaces sont : Validity Everest, EasyDMARC, Postmark et les analyseurs d’entêtes d’email.
Qu’est-ce que l’email spoofing ?
Définition Spoofing
L’email spoofing est une technique de falsification utilisée dans les cyberattaques pour manipuler le champ “expéditeur” d’un message. Elle consiste à modifier l’en-tête de l’email (notamment les champs “From” et “Return-Path”) afin de faire croire que le message provient d’une source légitime.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le spoofing ne nécessite pas d’intrusion dans votre serveur de messagerie. Un attaquant peut envoyer un faux email en usurpant la configuration de votre messagerie, simplement parce que celui-ci n’est pas correctement protégé par des protocoles d’authentification.
À ne pas confondre :
- Le spoofing : une usurpation d’adresse, l’expéditeur semble connu
- Le phishing : une tentative de vol d’informations via un message frauduleux
- Le spam : un email non sollicité mais pas forcément dangereux
Le spoofing est souvent la première étape d’une attaque de phishing, mais il peut aussi viser à ternir votre image de marque. Car quand vos prospects reçoivent des mails frauduleux “signés” de votre entreprise, leur confiance s'effondre.
Pourquoi l’email spoofing est une menace majeure pour votre entreprise ?
L’email spoofing, ce n’est pas juste un souci technique. C’est un véritable risque business. Il suffit d’un faux email pour :
- nuire à la réputation de votre entreprise,
- perdre la confiance de vos clients et partenaires,
- et dans certains cas, subir une fuite de données ou un préjudice financier.
1. Quelles conséquences directes ?
- Des clients signalent des emails suspects venant de chez vous ?
- Vos campagnes marketing tombent dans les spams ?
- Votre nom de domaine apparaît sur des listes noires ?
Ce sont des signaux d’alerte. Et si rien n’est fait, cela peut aller très vite. La confiance est fragile. Une fois qu’elle est entachée, regagner celle de vos prospects devient un vrai challenge.
2. Le chiffre à retenir :
Selon le FBI, le spoofing d’email est à l’origine de 90 % des attaques par ingénierie sociale dans les entreprises. Et les pertes se chiffrent en millions d’euros par an.
3. Notre étude de cas express :
Une PME dans le secteur B2B voit ses prospects recevoir de faux devis infectés. Résultat : désabonnements massifs, réputation écornée, taux de conversion en chute libre. Tout ça, parce que leur domaine n’était pas protégé.
Ne pas sécuriser son adresse d’expédition officielle, c’est laisser la porte ouverte aux cybercriminels. Et dans un contexte où la fiabilité numérique est essentielle, l’impact peut être dévastateur.
Comment détecter une tentative de spoofing ?
Même si un email semble venir de votre domaine, cela ne veut pas dire qu’il est légitime. Pour protéger votre entreprise, la détection précoce des tentatives de spoofing est essentielle.
Lire entre les lignes : les signaux d’un email falsifié
Avant même de passer par des outils, quelques éléments doivent vous alerter :
- Le nom d’expéditeur est familier, mais l’adresse email ne correspond pas exactement.
- Le champ “Répondre à” (Reply-to) renvoie à un domaine inconnu.
- L’en-tête de l’email contient des champs incohérents : Return-Path, Received From, Message-ID.
- L’objet ou le ton du message est inhabituel ou trop pressant.
💡 Note MO&JO : Si vous avez un doute, ne cliquez sur rien. Faites analyser l’email par votre équipe IT ou un outil spécialisé.
Outils pour analyser un email suspect
Voici quelques solutions efficaces pour vérifier l’authenticité d’un email :
- Analyse manuelle de l’en-tête (header) : accessible depuis la plupart des messageries professionnelles. Cela permet de remonter la chaîne des serveurs utilisés pour envoyer le message.
- Outils d’analyse d’en-têtes : services en ligne qui décryptent automatiquement les champs techniques (From, SPF, DKIM).
- Plateformes professionnelles comme Validity Everest :
- Surveillance continue de la réputation de votre domaine
- Détection proactive des tentatives d’usurpation
- Visualisation claire des failles de délivrabilité
💡 Note MO&JO :Configurez des alertes dans Validity Everest pour être notifié dès qu’un email anormal est émis depuis votre domaine — ou prétend l’être.
Ces outils sont des compléments indispensables aux protocoles techniques (que l’on aborde dans la section suivante). Ils permettent une vision en temps réel de l’activité de votre domaine, ce qui est crucial pour prévenir les attaques.
Les protocoles techniques pour se protéger : SPF, DKIM, DMARC
La meilleure défense contre le spoofing ne repose pas uniquement sur la vigilance humaine. Elle passe par une configuration technique robuste de votre messagerie.
Voici les trois protocoles clés à déployer en priorité :
SPF : Sender Policy Framework
Le SPF permet de spécifier quels serveurs sont autorisés à envoyer des emails en votre nom. S’il est absent ou mal configuré, n’importe qui peut se faire passer pour vous.
- Il agit au niveau du domaine.
- Il est intégré dans les enregistrements DNS de votre domaine.
- Il indique aux serveurs de réception s’ils doivent accepter ou rejeter le message.
💡 Conseil MO&JO :Vérifiez que tous vos services (CRM, plateforme marketing, etc.) sont bien inclus dans votre enregistrement SPF.
DKIM : DomainKeys Identified Mail
DKIM ajoute une signature numérique à chaque message émis depuis votre domaine. Cette signature prouve que :
- Le contenu n’a pas été modifié,
- L’expéditeur est bien autorisé par le système d’envoi.
Elle repose sur un système de cryptographie asymétrique entre votre domaine et le serveur du destinataire.
Résultat : même si un attaquant utilise votre domaine, l’absence de signature DKIM valide trahira la tentative.
DMARC : Domain-based Message Authentication, Reporting and Conformance
DMARC agit comme un chef d’orchestre qui supervise SPF et DKIM.
- Il précise ce que le serveur du destinataire doit faire si un message échoue aux vérifications : rien, mettre en quarantaine, ou rejeter.
- Il envoie des rapports de conformité que vous pouvez consulter pour surveiller les envois suspects.
- Il renforce l’autorité de votre identité de domaine.
💡 Note MO&JO :Un bon paramétrage DMARC vous permet aussi de détecter les erreurs internes (ex : un outil marketing qui envoie sans passer par le domaine autorisé).
Mise en place des protocoles : par où commencer ?
- SPF : Créez un enregistrement TXT dans votre DNS avec vos IPs autorisées.
- DKIM : Activez la signature dans votre solution de messagerie (Google Workspace, Microsoft 365, etc.)
- DMARC : Ajoutez une politique claire, même en mode monitoring dans un premier temps.
Ces normes de sécurité ne bloquent pas 100 % des attaques, mais ils rendent l’usurpation de votre domaine beaucoup plus difficile. Et surtout, ils renforcent votre légitimité auprès des serveurs de réception.
Sécurisez l’identité de votre domaine et rassurez vos destinataires
Mettre en place des protocoles techniques, c’est essentiel. Mais ce n’est qu’une partie de l’équation. La sécurité perçue est tout aussi importante : vos destinataires doivent avoir confiance dans les emails qu’ils reçoivent de votre part.
1. Adoptez une identité email irréprochable
Le moindre doute sur l’origine d’un message peut déclencher un signal d’alerte chez votre prospect. Voici les piliers d’une identité de système d’envoi maîtrisée :
- Utilisez un nom de domaine professionnel (pas de @gmail ou @outlook pour les envois officiels).
- Uniformisez vos signatures d’email sur toute l’entreprise.
- Évitez les redirections multiples ou adresses d’expédition obscures.
💡 Astuce MO&JO :Chaque nouveau sous-domaine utilisé pour l’envoi d’emails doit également avoir ses propres enregistrements SPF, DKIM et DMARC.
2. Améliorez la délivrabilité et la transparence
Un domaine bien configuré inspire confiance. Il est reconnu par les serveurs de réception comme :
- authentifié,
- légitime,
- sécurisé.
Cela a un effet direct sur votre délivrabilité : vos emails arrivent mieux, plus vite, et évitent les filtres de spam.
💡 Conseil MO&JO :Ajoutez une page “politique de messagerie” sur votre site (ou dans vos mentions légales) pour expliquer les bonnes pratiques que vous appliquez. Cela rassure les utilisateurs et crédibilise votre entreprise.
3. Créez un lien de confiance durable
La cybersécurité n’est pas seulement une affaire d’IT : c’est un levier de branding. Vos destinataires doivent comprendre que votre entreprise :
- prend la sécurité au sérieux,
- agit pour éviter le spam et l’usurpation,
- respecte les bonnes pratiques de messagerie.
Bonnes pratiques pour éviter le spoofing au quotidien
Les protocoles techniques sont une base, mais ils ne suffisent pas à garantir une protection complète. Le comportement des utilisateurs et des équipes joue un rôle central.
1. Formez vos équipes, pas seulement votre IT
Les collaborateurs sont souvent la première cible. Il est donc essentiel qu’ils sachent :
- identifier un email douteux,
- signaler rapidement une tentative suspecte,
- éviter les erreurs (clics, réponses, transferts).
💡 Note MO&JO :Une campagne de sensibilisation trimestrielle (quiz, faux emails tests, checklist à imprimer) permet d’élever rapidement le niveau de vigilance.
2. Centralisez et contrôlez les points d’envoi
- Listez tous les outils qui envoient des emails en votre nom (CRM, plateformes de paiement, automation marketing…).
- Assurez-vous qu’ils soient intégrés à votre configuration SPF/DKIM.
- Supprimez les services obsolètes ou non utilisés pour limiter les surfaces d’attaque.
3. Surveillez l’activité de votre domaine
Ce n’est pas parce que tout fonctionne aujourd’hui que cela durera. Il faut garder un œil constant sur votre domaine :
- Analysez les rapports DMARC pour détecter les anomalies.
- Contrôlez la reputation de votre domaine via des outils comme Validity Everest ou Talos Intelligence
- Vérifiez que vos emails n’atterrissent pas dans les spams ou ne sont pas rejetés.
💡 Astuce MO&JO :Automatisez les rapports DMARC avec une solution comme Postmark ou Dmarcian. Cela permet une remontée rapide en cas d’attaque.
4. Suivre la réputation avec Google Postmaster Tools
Si vous utilisez Gmail pour envoyer vos emails professionnels, Google Postmaster Tools est un outil incontournable. Il vous permet de surveiller la réputation de votre adresse d’expédition officielle, d’analyser les erreurs de délivrabilité et d’identifier les signaux négatifs (taux de spam, problèmes d’authentification, etc.).
Grâce à ses tableaux de bord clairs et ses données précises, vous pouvez :
- détecter les variations de réputation (notamment après une attaque de spoofing),
- vérifier la bonne implémentation de SPF, DKIM et DMARC,
- ajuster votre stratégie d’envoi pour optimiser la délivrabilité.
💡 Astuce MO&JO :reliez votre domaine à Postmaster dès que possible, même si tout semble fonctionner correctement. C’est une source de données précieuse pour anticiper les problèmes avant qu’ils n’impactent vos campagnes.
3 étapes à suivre si vous êtes déjà victime d'usurpation
Même avec toutes les précautions du monde, une attaque peut survenir. Ce qui compte alors, c’est la vitesse et la clarté de votre réaction. Un email frauduleux utilisant votre adresse d’expédition officielle peut nuire à votre réputation en quelques heures si rien n’est fait.
Étape 1 : Confirmez l’attaque
Avant d’alerter vos équipes ou vos clients, vérifiez :
- Que le message n’a pas été envoyé depuis vos serveurs.
- Si les protocoles ont bien joué leur rôle.
- La source exacte de l’email via l’analyse des entêtes.
💡 Astuce MO&JO :Utilisez les rapports DMARC pour identifier l’adresse IP source de l’attaque. Cela vous permet aussi de bloquer ou filtrer les futures tentatives.
Étape 2 : Communiquez rapidement et avec transparence
Ne laissez pas le flou s’installer. Vous devez montrer que vous avez repris le contrôle :
- Prévenez vos clients/prospects via un canal officiel (email légitime, bannière sur le site, post sur LinkedIn).
- Expliquez ce qui s’est passé, ce que vous faites, et comment ils peuvent se protéger.
- Proposez un contact direct en cas de doute.
💡 Note MO&JO :Préparez en amont des modèles de messages de crise à personnaliser en cas de spoofing. Cela vous fera gagner un temps précieux.
Étape 3 : Analyse post-attaque et renforcement
Après la crise, il faut :
- Analyser les logs serveurs et rapports DMARC pour identifier la faille exploitée.
- Mettre à jour vos enregistrements DNS (ajout de sous-domaines sécurisés, durcissement de la politique DMARC).
- Mettre en place une veille active sur les futures tentatives d’usurpation.
💡 Conseil MO&JO :Certaines plateformes comme Validity Everest ou EasyDMARC proposent des historiques d’incidents et des tableaux de bord pour suivre les tendances d’attaque dans le temps.
Le mot de la fin :
L’email spoofing est une menace invisible, mais redoutablement efficace. Il suffit d’un email frauduleux pour qu’un client doute de votre sérieux, qu’un partenaire clique sur un lien malveillant, ou que vos campagnes atterrissent en spam.
Mais la bonne nouvelle, c’est que vous avez le pouvoir d’agir :
- Mettez en place SPF, DKIM et DMARC.
- Surveillez régulièrement votre domaine.
- Formez vos équipes et communiquez en toute transparence.
💡 Conseil MO&JO :Ne laissez pas la sécurité de votre messagerie au hasard. Un domaine bien protégé, c’est un business qui inspire la fiabilité.
Protégez votre domaine contre le spoofing dès aujourd’hui : contactez MO&JO pour sécuriser votre messagerie et restaurer la confiance de vos destinataires.