Qu’est-ce qu’un soft bounce ?

Un soft bounce, ou "rebond temporaire", c’est un e-mail qui n’a pas pu être délivré à son destinataire pour une raison conjoncturelle. Contrairement à un hard bounce, qui indique que l’adresse n’existe pas ou que le domaine lié à l’email est invalide, un soft bounce laisse la possibilité d’une nouvelle tentative d’envoi.

Les exemples courants de soft bounces

• La boîte réception du destinataire est pleine.
  
• Le serveur SMTP du destinataire est temporairement indisponible.
  
• Votre e-mail est trop volumineux.
  
• Un filtre anti-spam bloque temporairement votre message.
  

Dans ces cas, le serveur réessaiera généralement d’envoyer le message plusieurs fois (il y a plusieurs tentatives sur quelques heures ou jours) avant de l’abandonner.

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Soft bounce vs. Hard bounce : quelles différences ?

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Un soft bounce ne signifie pas forcément que vous devez supprimer l’adresse concernée. En revanche, un hard bounce doit impérativement être supprimé de votre liste pour éviter des problèmes de réputation d’expéditeur.

Les 5 causes fréquentes des soft bounces

Un soft bounce peut se produire pour plusieurs raisons, souvent liées à des problèmes techniques ou à des restrictions côté destinataire. Identifier ces causes vous permettra d’optimiser vos envois et d’améliorer votre taux de délivrabilité.

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1. Une boîte de réception pleine

Si la messagerie du destinataire a atteint sa capacité maximale, le serveur refuse temporairement les nouveaux messages. Ce qui arrive fréquemment avec certaines adresses professionnelles ou anciennes.

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La solution MO&JO : Retentez l’envoi après quelques heures ou jours. Si le problème persiste sur plusieurs campagnes, envisagez de retirer l’adresse de votre base donnée.

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2. Un serveur de messagerie indisponible

Un serveur SMTP peut être en panne ou temporairement inaccessible en raison d’un problème technique ou d’une maintenance. Dans ce cas, votre e-mail ne pourra pas être délivré immédiatement.

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La plupart des serveurs messagerie réessaient d’envoyer l’e-mail automatiquement après quelques heures. Si le problème est récurrent, vérifiez les logs du protocole pour comprendre l’origine du blocage.

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3. Un e-mail trop volumineux

Les fournisseurs de messagerie imposent souvent une limite de taille pour les e-mails, notamment s’ils contiennent des pièces jointes lourdes. Un e-mail dépassant cette limite sera rejeté temporairement.

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💡La solution MO&JO :

• Réduisez la taille de vos images et pièces jointes.
  
• Hébergez vos fichiers en ligne et insérez des liens de téléchargement.
  
• Contrôlez la limite de taille acceptée par le service de messagerie du destinataire.
  

4. Un filtre anti-spam trop strict

Certains filtres anti-spam bloquent les e-mails qu’ils jugent suspects (mauvaise authentification, contenu douteux, trop de liens, etc.). Cela peut entraîner un taux rebond élevé.

• Assurez-vous que votre domaine émetteur est bien configuré avec les protocoles SPF, DKIM et DMARC.
  
• Évitez les mots et formats associés aux spams.
  
• Testez votre e-mail avant envoi avec des outils comme Mail Tester.
  

5. Problèmes d’authentification et de configuration

Un mauvais paramétrage du serveur SMTP ou une authentification insuffisante peut entraîner un rejet temporaire de vos e-mails.

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Pourquoi les soft bounces peuvent nuire à votre stratégie e-mailing

Un taux rebond trop élevé peut avoir des conséquences importantes sur la performance de vos campagnes emailing et sur votre réputation d’expéditeur.

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1. L’impact sur votre taux de délivrabilité

Si trop de vos e-mails sont rejetés, les fournisseurs de messagerie peuvent considérer vos envois comme non fiables, ce qui réduit votre capacité à atteindre la boîte réception de vos contacts.

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2. Le risque d’être identifié comme spammeur

Un taux rebond élevé peut signaler aux FAI que vos emails sont indésirables, augmentant ainsi le risque de placement en spam.

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Respectez les bonnes pratiques et utilisez des outils de vérification comme Captain Verify, ZeroBounce, NeverBounce et BriteVerify pour assurer la qualité de vos adresses.

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3. Une baisse des performances de vos campagnes

Des e-mails non délivrés signifient une baisse du taux d’ouverture et, par conséquent, une perte d’opportunités commerciales.

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Comment réduire les soft bounces efficacement ?

Un taux rebond élevé peut nuire à vos campagnes emailing, mais en appliquant les bonnes pratiques, vous pouvez limiter les soft bounces et améliorer votre taux de délivrabilité.

1. Nettoyez et segmentez votre base de contacts

Une base de données mal entretenue entraîne des rebonds et détériore votre réputation d’expéditeur.

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Les actions recommandées :

• Supprimez les adresses inactives et les doublons.
  
• Utilisez le double opt-in pour éviter les contacts erronés.
  
• Segmentez vos listes pour éviter d’envoyer des e-mails inutiles à certains destinataires.
  

👉 Les outils recommandés : Captain Verify, ZeroBounce, NeverBounce et BriteVerify pour contrôler les adresses avant leur intégration dans vos campagnes. 

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2. Optimisez l’authentification de votre domaine émetteur

Les fournisseurs d’e-mails filtrent les messages en fonction de la fiabilité du domaine émetteur. Une mauvaise configuration peut entraîner des rejets.

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Les vérifications essentielles :

• SPF (Sender Policy Framework) : permet aux serveurs destinataires d’authentifier votre domaine.
  
• DKIM (DomainKeys Identified Mail) : garantit que l’e-mail n’a pas été altéré.
  
• DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting, and Conformance) : protège contre l’usurpation d’identité.
  

👍 L'action recommandée : Testez la configuration de votre domaine avec un outil comme Mail Tester.

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3. Choisissez des solutions d’emailing optimisées

L’outil que vous utilisez pour envoyer vos campagnes influence directement votre taux de délivrabilité.

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Les solutions recommandées :

• Brevo (ex-Sendinblue) : plateforme française reconnue pour son taux de délivrabilité élevé.
  
• Mailchimp : outil performant pour gérer des campagnes ciblées avec un bon suivi des statistiques.
  
• HubSpot : solution complète avec CRM intégré, idéale pour une approche marketing globale.
  

4. Gérez intelligemment les erreurs SMTP et l’envoi d’emails

Chaque serveur messagerie fournit des messages d’erreur SMTP indiquant la cause du rejet d’un e-mail.

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Les exemples d’erreurs SMTP courantes :

• 452 Mailbox full → Boîte réception pleine.
  
• 421 Service not available → Serveur SMTP temporairement indisponible.
  
• 550 Spam detected → Filtre anti-spam activé.
  

👍 Votre action recommandée : Analysez les messages de rejet pour ajuster vos stratégies d’envoi.

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3 bonnes pratiques pour surveiller et anticiper les soft bounces

Même avec une configuration optimisée, il est crucial de surveiller les performances et de tester vos e-mails avant envoi.

1. Testez votre email avant envoi avec Mail Tester

Avant d’envoyer un e-mail à grande échelle, il est essentiel de le tester pour éviter les erreurs techniques ou les blocages par les filtres anti-spam.

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On vous recommande l'outil : Mail Tester

• Analyse la structure de l’email et détecte les erreurs.
  
• Vérifie l’authentification SPF, DKIM et DMARC.
  
• Évalue les risques de placement en spam.
  

2. Suivez les KPIs pour anticiper les problèmes

Un bon suivi permet de détecter les anomalies et d’améliorer votre stratégie.

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Les métriques essentielles :

• Le taux de rebond : pourcentage d’e-mails rejetés.
  
• Le taux de délivrabilité : proportion d’e-mails arrivés en boîte réception.
  
• La réputation du domaine émetteur : évalue votre fiabilité auprès des fournisseurs d’accès.
  

3. Automatisez le suivi des erreurs et alertes

Certaines plateformes permettent d’analyser et de corriger automatiquement les soucis liés aux soft bounces.

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Les plateformes recommandées :

• Google Postmaster Tools : analyse la réputation de votre domaine et le taux de délivrabilité.
  
• GlockApps : simule des envois pour identifier d’éventuels blocages ou filtres anti-spam.
  

BONUS : 

La plupart des plateformes convertissent automatiquement une adresse ayant généré plusieurs soft bounces successifs (souvent 3) en hard bounce. Cette règle est généralement personnalisable.

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Outils d’analyse et indicateurs à suivre

1. Les indicateurs à surveiller

Un bon suivi vous aide à détecter rapidement les problèmes et à ajuster vos envois.

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Les indicateurs clés :

• Taux de rebond (soft bounce et hard bounce).
  
• Taux de délivrabilité.
  
• Réputation du domaine émetteur.
  
• Erreurs SMTP renvoyées par les serveurs destinataires.
  
  

2. Les outils pour analyser et optimiser ses campagnes

Les outils de suivi et reporting :

• Google Postmaster Tools : mesure la réputation de votre domaine émetteur.
  
• GlockApps : analyse le placement de vos e-mails et optimise votre délivrabilité.
  

Les outils de validation d’adresses :

• Captain Verify, ZeroBounce, NeverBounce, BriteVerify pour nettoyer votre base donnée.
  

Les outils d’emailing performants :

• Brevo, Mailchimp, HubSpot pour optimiser vos campagnes et suivre la performance des envois.
  

Le mot de la fin

Les soft bounces sont un obstacle à la réussite de vos campagnes, mais ils ne sont pas une fatalité. En comprenant leurs causes et en mettant en place des stratégies adaptées, votre entreprise peut améliorer son taux de délivrabilité et renforcer sa relation avec ses clients.

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La clé du succès repose sur trois piliers :

• Une base de contacts saine : Nettoyer régulièrement votre base donnée et éviter les adresses inactives.
  
• Une configuration technique optimale : Authentifier votre domaine émetteur et utiliser des solutions d’emailing performantes.
  
• Un suivi rigoureux : Tester vos envois et surveiller les indicateurs clés pour anticiper d’éventuels blocages.
  

Votre checklist anti-Soft bounce

• Vérifiez et nettoyez votre base de donnée.
  
• Segmentez vos contacts pour un ciblage précis.
  
• Utilisez des outils comme Captain Verify ou ZeroBounce pour valider les adresses.
  
• S’assurer que son domaine émetteur est bien configuré avec SPF, DKIM et DMARC.
  
• Testez ses e-mails avant envoi avec Mail Tester.
  
• Surveillez les performances avec Google Postmaster Tools et GlockApps.
  
• Choisir une plateforme d’envoi fiable comme Brevo, Mailchimp ou HubSpot.
  

En appliquant ces bonnes pratiques, votre entreprise pourra maximiser l’impact de ses campagnes et assurer une communication fluide avec ses clients.

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Chez MO&JO, nous accompagnons les entreprises dans l’amélioration de leur stratégie d’envoi. Audit de votre délivrabilité, optimisation de vos envois et gestion avancée de vos listes de contacts : nous vous aidons à transformer vos campagnes en véritables leviers de conversion.

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