Découvrez comment Elsa et Emma, deux créatrices de contenu aux parcours très différents, ont trouvé leur voie dans ce domaine en pleine expansion. Curieux d'en savoir plus ? Elsa et Emma partagent leurs expériences, astuces et conseils pour devenir créatrice de contenu, surmonter les défis et tirer le meilleur parti de ce domaine.
L’ UGC est devenu incontournable : 86 % des entreprises l'utilisent désormais dans leur stratégie. Cette tendance met en avant un contenu plus authentique et engageant, avec de vraies personnes apportant plus de crédibilité que les publicités traditionnelles.
Prenons Elsa et Emma, deux créatrices de contenu qui montrent la diversité des chemins vers le succès en UGC. Elsa a un parcours en commerce et marketing digital, tandis qu'Emma a fait un virage audacieux d'art à l'entrepreneuriat.
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En résumé :
Elsa : J’ai d’abord réalisé des études de commerce, et je me suis dirigée vers le marketing et l’analyse des marchés pour réaliser mon Master. Après l’obtention de celui-ci, j’ai réalisé que la communication et le monde du digital m’étaient destinés et j’ai donc entrepris un deuxième Master en Communication et Marketing digital.
Emma : Disons que j’ai un parcours assez atypique ! À la suite de mon bac L avec une option en Arts plastiques, j'ai poursuivi par une licence en Arts plastiques à La Sorbonne. Après avoir validé ma première année, j'ai entamé la seconde. Seulement, quelques mois avant les examens, j'ai eu une prise de conscience : je ne me sentais pas à ma place et je ne voyais aucun objectif à atteindre avec cette licence. Aussi, j’ai pris la décision d’arrêter mes études et de créer mon autoentreprise sans trop savoir ce que j’allais faire, mais ce qui était sûr, c'est que je savais ce que je ne voulais plus. J’ai commencé par apprendre le graphisme et la photographie plus en profondeur. Je suis allée à la Fashion Week de Paris comme photographe street style et j'ai même été invitée à des présentations et défilés. En parallèle, je créais du contenu sur les réseaux sociaux, mais sans être payée, parfois en échange de produits. Cette période m’a beaucoup appris et entraînée pour mon activité actuelle !
Elsa : J’ai connu l’UGC grâce à TikTok, j’ai regardé une vidéo d’une créatrice et ça m’a tout de suite parlé ! Je me suis rendu compte que l’UGC regroupait tout ce que j’aimais : la vidéo, le montage, la beauté, la mode… Et je me suis dit : pourquoi pas moi !
Emma : J’ai connu l’UGC mi 2022 via TikTok avec des créatrices américaines qui en parlaient et qui donnaient déjà des conseils. Le phénomène était déjà bien implanté aux US / Canada, certaines en vivaient même déjà.
Elsa : Ce qui m’a donné envie de devenir créatrice, c’est le fait de pouvoir exercer ma passion pour la vidéo tout en collaborant avec des marques de skincare, mode, beauté… qui m’ont toujours fait rêver !
Emma : Je me suis davantage informée grâce aux TikTok des créatrices américaines et j'ai réalisé que c'était déjà plus ou moins ce que je faisais gratuitement. Comme j'adore la création de contenus, j'ai immédiatement sauté sur l'occasion, je me suis formée, puis lancée.
Elsa : Je suis maintenant créatrice de contenu UGC depuis 10 mois ! J’ai commencé en septembre 2023, à la fin de l’obtention de mon diplôme !
Emma : J’ai été rémunérée pour mes premières vidéos UGC en juillet 2022 ! D’ailleurs pour la petite anecdote, j’avais dû faire les voix-off en anglais, j’étais bien moins à l’aise à l’époque. Puis j’ai fait une courte pause en attendant que l’UGC se démocratise un peu plus en France et j’ai donc commencé à avoir un revenu régulier début 2023.
Elsa : Les avantages que cela représente, c’est le fait de pouvoir organiser ton emploi du temps en fonction de ta disponibilité, de pouvoir te faire un complément de revenu en plus de découvrir pleins de super produits gratuitement ! Il y a aussi une grande communauté de créateurs et créatrices UGC qui est vraiment bienveillante et faite d’une réelle entraide ! Pour les inconvénients, je dirais que c’est plus le côté gestion de son autoentreprise, c’est parfois compliqué et il y a beaucoup de taxes à payer ! Il faut aussi garder sa motivation, car c’est à nous-mêmes de nous fixer des objectifs et de se donner les moyens de les atteindre !
Emma : Selon moi, les avantages sont nombreux ! Déjà, nous sommes indépendant.e.s, ce qui nous permet de gérer notre emploi du temps et ce qui n’est absolument pas négligeable. Ensuite, grâce à l’UGC, nous avons des opportunités incroyables : travailler avec des marques reconnues, tester des produits en avant-première, recevoir des produits offerts… Cela pousse notre créativité, on ne fait pas la même chose tous les jours, on ne s'ennuie jamais ! Pour ce qui est des inconvénients, je dirai qu’au début, c'est assez compliqué de connaître ses capacités en termes de temps et donc de bien s’organiser. On a envie d’accepter toutes les collaborations qui nous donnent envie, mais parfois le temps nous manque, ce qui peut être assez frustrant. D’autant plus que nous sommes très souvent dans le rush, avec pour ma part presque 40/50h par semaine (car il y a les tournages, les rédactions de scripts, les appels, les factures, révisions, des deadlines etc…). Il y a aussi le fait qu’il faut absolument être sûr de soi, surtout au niveau des conditions et des tarifs pour éviter tout débordement.
Elsa : Pour commencer, je me suis spécialisée en beauté, skincare et haircare. Aujourd'hui, grâce aux nombreuses opportunités qui se sont présentées, je me suis ouverte à de nombreux secteurs d'activité, allant de la food et la mode à la banque et aux applications mobiles. C’est très varié !
Emma : Pas du tout et c’est ce que j’adore ! Je peux créer du contenu aussi bien pour une marque de beauté que pour de la food, voyage ou encore high-tech. Je trouve ça super de faire une vidéo maquillage le lundi, de filmer pour un restaurant le mercredi et pour une application le vendredi.
Elsa : Je me vois créatrice UGC sur le long terme, mais uniquement en complément de revenu ! Pour moi, l’UGC c’est une passion que je souhaite conserver pendant mon temps libre !
Emma : Je le suis déjà depuis début 2023, mais si l’on parle de très long-terme, je pense que oui ! En ralentissant peut-être à un moment dans le futur pour ajouter d’autres activités, mais oui, si j’ai la possibilité de continuer, je le ferais, car c’est une activité qui me passionne !
Elsa : Effectivement, tout n’a pas toujours été rose au début ! J’ai eu du mal à trouver mes premières collaborations, j’ai donc investi dans une formation (L’UGC Academy) et c’était le coup de pouce qu’il me fallait pour y arriver ! Suite à cela, j’ai passé de longues heures et de jours à prospecter, j’ai commencé à décrocher des collaborations et aujourd’hui les marques me contactent directement !
Emma : Je ne me mettais pas la pression au début, il y avait beaucoup moins de créatrices sur le marché quand j’ai commencé donc je prenais le temps d’apprendre et de m’améliorer. D’autant plus que j’avais acquis une petite expérience grâce à la création de contenus que je faisais avant de me lancer dans l’UGC. J’ai tout de même connu quelques difficultés au niveau des tarifs par exemple, devoir s’affirmer, poser ses limites, gérer son temps correctement, ça oui !
Elsa : Mon premier conseil, et le plus important est de croire en soi et de ne pas baisser les bras si ça ne fonctionne pas tout de suite ! Tout arrive si on s’en donne les moyens ! Ensuite, je dirais de PROSPECTER, car c’est ça qui vous permettra d’ouvrir des portes ! Et enfin, d’être présent sur les réseaux sociaux. Je trouve que c’est super important de partager sa « vitrine de vidéos UGC » pour que les marques puissent nous connaitre et avoir envie de travailler avec nous !
Emma : C’est assez compliqué de résumer cela rapidement, mais je dirais qu’il faudrait commencer par créer beaucoup de contenu, différents formats, travailler son aisance face-caméra le plus souvent possible. Se former également sur le montage, la rédaction de scripts et sur la structure d’un script. Je pense qu’aujourd’hui, une bonne créatrice UGC, se doit d’avoir des notions en marketing (que ce soit dans le lexique, mais aussi pour analyser son propre travail). C’est essentiel, car notre but premier reste de faire vendre un produit / service. Pour ce qui est de trouver des clients, s’il y a bien une chose à ne pas négliger, c’est le personal branding ! Il faut poster un maximum de contenu sur ses réseaux sociaux afin que les marques puissent nous trouver. Cela apporte une légitimité et un gain de temps considérable dans le démarchage qui prend un temps fou. Et, pour finir, je dirais aussi de ne pas se mettre la pression et ne jamais abandonner. Chacun va à son rythme, mais le travail finit toujours par payer !
Les témoignages d'Elsa et Emma illustrent parfaitement la diversité et la richesse des parcours menant au succès dans l'UGC. Que l'on vienne du marketing digital comme Elsa, ou d'un chemin plus atypique dans l’art plastique, la passion et la détermination sont les clés pour réussir. Elsa et Emma partagent également une vision commune : l'UGC offre une opportunité unique de combiner créativité, indépendance et collaborations enrichissantes avec des marques. Bien sûr, il y a des défis, comme trouver ses premières collaborations ou gérer sa propre entreprise, mais avec de la persévérance et un bon réseau, tout est possible.
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